La jument dorée
ou le Testament de Tamerlan
3 octobre 2014, par Raymond
Rakower
« Mon fils, si tu
veux réussir tes conquêtes, attaque l’ennemi sur plusieurs fronts »
Tamerlan à son fils,
sur son lit de mort.
Avertissement
Toute ressemblance des personnages mentionnés dans cette historiette
avec des personnes encore vivantes serait le pur fruit du hasard. L’auteur en
décline toute responsabilité. Par contre, de nombreux lieux mentionnés existent
réellement, notamment la ville de Samarcande, qu’il recommande vivement de
visiter : ses trésors historiques en valent la peine !
Première
partie : le grain de sable qui fit capoter le Testament de Tamerlan
Tout commença avec le crash d’un Piper Meridian dans les “Rockies”, les
Montagnes Rocheuses.
Pour les lecteurs aimant des textes illustrés, les
portraits des victimes étaient impossibles à obtenir, vu l’état de l’épave
carbonisée de l’avion, mais des photos de ce type d’avion semblent appropriées
(publicité payée, car la société Piper cherche un acquéreur)


L’accident, le grain de sable qui fait rater les meilleurs plans.
Le pilote, un Abu-Dhabien chiite condamné à mort dans son
émirat, la stewardess (une adolescente française âgée de 14 ans, qui n’aurait
de toute façon pas survécu à ce voyage, pour des raisons évidentes de sécurité)
et les quatre passagers furent tués sur-le-coup, car le petit avion avait
brutalement plongé contre le pan de la montagne en plein vol. L’enquête
détermina par la suite que ce soi-disant accident avait été causé par
l’explosion télécommandée d’une petite charge de Semtex placée dans la gaine
des tuyaux hydrauliques menant aux moteurs de positionnement des ailerons
arrière. L’attentat dénotait un professionnalisme étonnant, des moyens
financiers et des complicités étonnantes. Les quatre victimes étaient : un
dirigeant de l’IS (non, pas l’Intelligence Service de sa gracieuse Majesté,
mais le groupe salafiste à la conquête du Monde), le N° 2 du contre-espionnage
iranien, son homologue de la Corée du Nord, et enfin un dirigeant du Qatar.
Les commentateurs du New York Times et du fameux
hebdomadaire „Der Spiegel“ émirent l’hypothèse que la CIA était hors de cause,
du fait que cet attentat se passait aux États-Unis, en pleine séance de
l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations unies à New York. Le patron
de la Chine ou celui de la Russie eût pu
être suspecté d’avoir ordonné cet accident : au début de l’enquête, ils étaient
les suspects principaux. Mais un élément détonnait dans cette hypothèse :
l’analyse spectrométrique des résidus du Semtex dans l’acier de l’axe de
l’hélice semblait indiquer une fabrication d’origine danoise, israélienne ou
taiwanaise. Mais cela laissait dans l’incertitude un maillon manquant essentiel
pour conclure l’enquête : une taupe avait forcément dû se glisser dans l’organisation
de l’IS pour être au courant de ce vol. Une taupe insoupçonnable. Douze ans
plus tard, le fin mot de l’histoire émergea, dans les mémoires posthumes de
cette taupe. La taupe avait été un émissaire du Commandeur des croyants, le roi
Mohammed VI (23e monarque alaouite) : ce dernier était gravement
malade, mais cela n’empêchait pas sa rage et sa frustration d’avoir tout
simplement été écarté, ignoré, de l’évolution et de l’interprétation de sa
religion, dont il était le Commandeur. L’interprétation salafiste était
totalement contraire à sa conviction que toutes les spiritualités doivent
évoluer pour rester saines. Comme le corps humain ne peut rester toute sa vie
sous forme de bébé, le christianisme ne peut pendant des millénaires rester
collé au mot-à-mot des évangiles, dont les passages les plus dramatiques sont
du copié/collé des Psaumes et des écrits des « petits prophètes », le
rabbin ultra-orthodoxe ne peut rester collé au Rambam ni au Baal Shem Tov, le
hindou ne peut appliquer le Véda au quotidien, le jaïniste lui, doit par contre
croire dans les sept Tattwas et les trois dravyas, le bouddhiste, lui, verra
encore le cordon lumineux s’élever du nombril du mourant, comme il est décrit
dans le Bardo Thödol. Les yézidis, eux, ont adopté la réforme du Sheikh Adi au
XIIe siècle de l’ère commune. Le coran, lui non plus, ne peut être
appliqué selon la conception de son auteur, applicable à son époque. Seul l’axolotl a ce droit héréditaire de
pédogenèse.
C’était cette taupe marocaine qui, avec l’aide d’un agent
corrompu des services secrets de la RPC, avait fait réaliser le sabotage du
petit avion qui transportait les comploteurs.
La reprogrammation des cibles des missiles israéliens.
L’accident s’était produit un mois après que le
gouvernement israélien eut provoqué une fuite dans la presse, indiquant que les
capitaines de ses sous-marins à hydrogène, naviguant dans l’océan indien,
avaient reçu l’ordre de reprogrammer les objectifs de leurs missiles vers
l’Iran : inutile de viser les laboratoires contenant les centrifugeuses
d’enrichissement d’uranium 238 en U 235, beaucoup trop profonds, hors de
portée. De plus, un nouveau centre d’enrichissement avait été construit pour y
installer la douzaine de centrifugeuses à haute performance, achetés à la
Russie. Ils étaient conçus pour atteindre 28 % de concentration en U 235,
largement de quoi rendre tout l’est de la Méditerranée inhabitable aux
mammifères, grâce aux 3 % d’iode 131 dégagés lors de la fission de l’uranium,
et dont l’effet durerait quelques dizaines de siècles.
Les insectes, les arbres, certaines plantes et les
bactéries y sont, par contre, totalement insensibles, ne craignant pas le
cancer produit par cet iode. Par conséquent, les missiles israéliens étaient
désormais autoguidés vers la douzaine des grandes villes iraniennes, programmés
pour exploser au-dessus de ces villes et y créer des nuages de déchets
hautement toxiques. L’équilibre de la terreur, abandonné à l’effondrement de
l’U.R.S.S., en somme : tu me détruis, je te rends la politesse. Ils
seraient précédés de missiles de neutralisation des missiles iraniens de
défense, en saturant leurs cibles grâce à la dispersion de nuages de petits
morceaux de feuilles d’aluminium. Avec un peu de chance, si les vents dominants
souffleraient d’ouest en est à ce moment-là, une partie des poussières
radioactives iraient contaminer les champs de pavots afghans, la source de
revenus des plus grands fournisseurs d’opium du monde. Adieu les commerçants et
les utilisateurs d’opium. D’une pierre deux coups, le pauvre peuple iranien et
ses gouvernants imprégnés de la sagesse divine (selon eux), et les marchands de
drogue s’en iraient voir s’il y a un monde meilleur après la mort, et si une
foule de belles jeunes vierges les y attendent.
Le contenu des tablettes des victimes de l’accident.
L’adjoint du shérif qui menait l’enquête sur l’accident
était fiancé à une reporter d’une des chaînes principales de télévision
américaine payante, la CNBC, spécialisée en informations boursières en continu.
Les informations de deux des tablettes emportées par les passagers étaient
encore récupérables. Forcément, l’inévitable se produisit, et des copies furent
immédiatement réalisées des mémoires compromettantes de ces tablettes par
l’adjoint de la reporter : elle semblait le bouder ces derniers temps, et
ainsi, il espérait pouvoir regagner ses bonnes grâces. Du coup, les attentats
projetés par l’IS furent largement médiatisés. Chacun des attentats avait été
prévu d’être réalisé en double par deux équipes indépendantes de docteurs en
médecine dûment diplômés, avec de fausses attestations prétendant qu’ils
étaient employés par les hôpitaux d’Arabie saoudite. Chaque équipe comprenait
quarante médecins, issus d’écoles américaines, scandinaves et allemandes. La
plupart étaient des Palestiniens et des Algériens, mais il y avait aussi
quelques Égyptiens,
d’anciens Frères Musulmans qui terminaient leurs études au moment où les
autorités égyptiennes éliminaient cette organisation terroriste arrivée au
pouvoir peu auparavant.
Leur objectif était triple : d’une part médiatique, deuxièmement,
l’obéissance littérale au commandement du coran originel, auquel les Salafistes
ont consacré leurs vies : tuer les infidèles, les tuer de la manière la
plus humiliante et la plus cruelle possible, et troisièmement en tuer le plus
grand nombre possible. On peut tirer du coran différentes morales, mais celles
qui y avaient été incluses à l’origine étaient très claires pour les Salafistes :
l’humanité deviendra musulmane, et en suivra les enseignements les plus stricts
; nul autre être humain n’a le droit de vivre.
Les moyens à utiliser consistaient à exploiter les armes
les plus efficaces et les plus cruelles possibles, contre lesquelles il n’y
avait pas de protection, tout en étant les plus faciles à dissimuler et à
transporter : les germes de la peste bubonique et ceux de l’Ébola. De
plus, leur coût était dérisoire. Le bacille de la peste bubonique est
disponible, tout prêt, déjà conditionné dans des éprouvettes idoines, dans les
laboratoires de ceux des pays qui se préparent activement à la troisième guerre
mondiale, et le virus Ébola peut être recueilli à très peu de frais et en
abondance dans les quelques pays d’Afrique où il sévit. Les cadavres y
abondent, et sont à la portée de tous les passants. Il n’y a d’habitude que la
moitié des collecteurs qui en meurent. Les autres, ma foi, il allait bien
falloir les éliminer, pour ne pas laisser de piste…
L’un des vecteurs de ces deux fléaux serait les
préservatifs, imprégnés en surface et à l’intérieur, dans les grandes chaînes
de leur fabrication : il suffisait de les imprégner après le traitement de
stérilisation. En tuant discrètement les employés habituels et en présentant
des candidats munis de tous les diplômes nécessaires, ces derniers se feraient
embaucher facilement presque partout.
Les pilules contraceptives orales, le deuxième vecteur,
devraient également recevoir une couche de bacilles. De la même façon, le
personnel habituel aurait envoyé des courriels de démission en prétextant une
urgence incontournable ou le bénéfice d’un héritage important. La vraie urgence
incontournable serait bien entendu leur décès « accidentel ».
Le troisième vecteur, qui avait la préférence des
comploteurs, était d’en introduire dans les vaccins destinés aux bébés. C’était
facile aux États-Unis et en Europe occidentale : des médecins stagiaires
saoudiens, ou prétendus tels, se présenteraient en bénévoles, tous frais payés
par l’Arabie saoudite, diraient-ils, dans les grands laboratoires occidentaux
qui fabriquent les vaccins. Les Instituts Pasteur et Mérieux et leurs
équivalents, toujours à court de budget, problème aggravé par l’affolement, la
panique de devoir fabriquer de toute urgence des dizaines de millions de
vaccins contre l’épidémie d’Ébola qui commençait à sévir un peu partout, les
embaucheraient sans difficulté, tout contents de l’aubaine. Car dans leur
aveuglement imbécile habituel, la majorité des politiciens n’avaient pas prévu
l’inévitable : avec la mondialisation, donc les millions de voyageurs par
avion par semaine dans toutes les directions, n’importe quel fléau à forte
contagion fait rapidement le tour du monde. La mission « officielle »
de ces médecins comploteurs serait de se familiariser avec les appareils de fabrication
de vaccins et leur manipulation, pour édifier des laboratoires identiques en
Arabie saoudite et dans les Émirats Arabes Unis. Ils apportaient même aux
laboratoires qu’ils infiltraient d’amples budgets pour fabriquer des
équipements semblables, dont ils disaient qu’après leur étalonnage, ils étaient
chargés de les importer dans leur pays. En réalité, compte tenu de leur liberté
d’action, ils fabriquaient des dizaines de millions de vaccins RRO (rougeole,
rubéole et oreillons) destinés aux bébés, et les introduisaient dans les stocks
de ces laboratoires. Le lecteur aura deviné quels genres de bestioles actives complèteraient
les RRO. Ces médecins auraient la tâche salafiste la plus sacrée : causer
le désespoir et l’humiliation en même temps que la mort à grande échelle, car
les bébés contaminés transmettraient ces « cadeaux d’Allah » à toute
leur famille : parents, grands-parents, fratries. Et aux médecins appelés
d’urgence à leur chevet, ou à ceux des hôpitaux où les bébés seraient
transportés.
Le quatrième vecteur de dissémination de ces fléaux dans
les pays occidentaux et émergeants, destiné à l’effet médiatique, en Inde, en
Amérique latine et en Chine, consisterait en deux paires de deux tubes de
laboratoire, en pyrex, scellés, enveloppés de mousse en polyuréthane de façon
étanche, faciles à transporter dans les bagages en soutes d’avions, puis dans des
attaché-case : chaque paire contiendrait un tube de bacilles de peste, et
l’autre du virus d’Ébola. Les deux séparateurs isolants antichoc entre chaque
paire de tubes-éprouvettes consisteraient en un composé de soufre et de
phosphore qui s’allume dès qu’il entre en contact avec l’oxygène, donc avec
l’air. En cas d’inspection du contenu des enveloppes de polyuréthane par des
agents de sécurité, leur ouverture déclencherait les deux fléaux.
La Chine, vu l’importance de sa population et l’étendue de
son territoire, « bénéficierait » d’une deuxième source de fanatiques
volontaires pour participer à l’islamisation fondamentaliste mondiale, donc à
la contamination : les Ouïghours du Xinjiang. En effet, le gouvernement
chinois a subi le syndrome d’Alexandre le Grand et de Gengis Khan :
devenir le maître du monde. Il avait ainsi agrandi le territoire national du
Tibet et du Xinjiang. Ce syndrome revient périodiquement dans l’histoire, et
saisit régulièrement l’un ou l’autre apprenti dictateur. Des noms viennent
immédiatement à l’esprit du lecteur. Bornons-nous à citer deux personnes
d’actualité : le tsar Vladimir Ier et le sultan de la Sublime
Porte, du nouvel empire ottoman, Recep Tayyip Erdoğan.
Il suffit de faire escale au nouvel aéroport d’Istanbul pour s’en convaincre.
Au détail pittoresque près que les commerçants dans la section duty free
n’acceptent que les U.S. $ en guise de paiement.
Pour revenir au plaisir de l’œil de voir des images, en
mentionnant les Ouïghours et l’islam, voici l’alphabet très sympathique de ce
peuple dont la langue appartient au groupe des langues turques, et qui était à
l’origine dérivée du sodgien. Il est bien dommage que cette charmante écriture
ait été plusieurs fois remplacée. Son dernier idéogramme, le « w »,
est une bicyclette à tandem, le Welicipit, ce qui est tout-à-fait remarquable
pour cet alphabet antique.
Cette illustration est libre de
droits, mais soumise à l’obligation de mentionner l’auteur Waris Abdukerim Janbaz
et la source, http://en.wikipedia.org/wiki/Uyghur_alphabets
et de faire suivre cette obligation, ce qu’on appelle CC BY-SA en termes
d’édition.

Comparative current alphabets: Arabic-Script
Uyghur, Latin-Script Uyghur;
Uyghur Ereb Yëziqi, Uyghur Latin Yëziqi sëlishturma ëlipbesi.
Nom de code de l’opération Coran originel dans le Monde ou la mort.
L’opération était intitulée « le Testament de Tamerlan ». Les identités de la dizaine de
complices qui était en place au Centre International de la Croix-Rouge à
Genève, prêts à œuvrer pour la Cause, était mentionnées : ces complices
seraient chargés d’introduire de petites enveloppes biodégradables contenant de
l’épais papier buvard, imprégné des bacilles de la peste bubonique, et d’en
placer une dans chacune des quelques dizaines de milliers de boites de lait en
poudre destinées à être distribués gratuitement dans les régions africaines où règne
une famine endémique. Inutile de préciser que ces boites sont confisquées au
passage par le maire de chaque ville et village africain et revendues sur les
marchés locaux, malgré l’inscription en grand « Interdit à la vente, don de la
Croix-Rouge ». Chacun de ces complices était coincé par des documents
compromettants sur sa vie privée et par des bordereaux de transferts de sommes
d’argent importantes sur son compte dans des banques offshore. Eux non plus ne
survivraient pas à l’opération !
Le sort des exécutants de l’opération.
Le fichier de dossiers le plus difficile à ouvrir, car
muni d’un virus informatique cette fois, qui le détruisait dès la tentative
d’ouverture, fut finalement récupéré tant bien que mal. Il donnait le nom d’une
organisation terroriste mineure, qui en fait était chargée de « tuer à la
russe » (avec une capsule de plutonium tirée par un pistolet muni d’un
silencieux) tous les membres survivants de l’organisation et de ses agents.
C’était un peu l’équivalent de la police des polices, les assassins des
assassins, afin de ne pas laisser de piste. Ces derniers étaient sélectionnés
avec le plus grand soin, et devaient avoir tranché les gorges d’au moins cent
bébés non musulmans, âgés de moins d’un mois. La présence ce leurs mères était
jugée indispensable. Ceci afin d’être jugés dignes de faire partie de ce
bataillon d’élite. Des vidéos étaient indispensables pour en témoigner. Une
rente confortable leur était assurée à l’Administration du patrimoine du siège
apostolique (A.P.S.A.), de façon anonyme, sous forme d’un don spécial du
gouvernement italien. Mais la partie principale du financement du « Testament
de Tamerlan » était assurée par la Bank Rossiya, en échange d’exclure la
Russie de cette islamisation. Mais peut-on vraiment faire confiance à ce genre
d’engagements par ce genre d’organisation ?
Deuxième
partie : la panique lors de la diffusion du plan infernal par la chaîne de
télévision CNBC.
Défaillance de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord.
La réaction des chefs
des États concernés
fut aussi médiocre que d’habitue : dans un premier temps, pour ne pas
devoir affronter leurs parlements respectifs, et assister impuissants aux
discours interminables des orateurs des différents partis politiques, et à
leurs vacances, ils décidèrent de « refiler le bébé à l’organisation
chargée de faire face aux menaces militaires : l’OTAN. Car en effet, il
s’agissait bel et bien d’une situation d’agression. Non pas militaire au sens
classique du XXe siècle, mais d’une agression terroriste contre laquelle
les armées traditionnelles sont trop souvent impuissantes. Lorsqu’un État est militairement
attaqué par une organisation terroriste qui s’en prend à sa population civile, et
qu’il utilise son armée pour la défendre, ce qui est la raison d’être d’une
armée, la quasi-totalité des autres États
lui tombe dessus à bras raccourcis, et se range du côté des terroristes. En
effet, puisqu’ils ne se constituent pas en armée, ce qui fait leur force, les
terroristes sont assimilés à des civils malheureux, maltraités : le cas de
l’agression d’Israël par le Hamas est un exemple frappant de la lâcheté et de
la myopie des autres États.
L’OTAN en est encore toujours à se considérer au siècle dernier. Mais il y
avait dans le cas présent un élément majeur qui bloquait l’OTAN, qui
l’empêchait de faire enfin un bond en avant et de s’adapter aux guerres
modernes : l’un de ses membres usa de son droit de veto pour paralyser
cette organisation, la Turquie.
Recours à l’Organisation des Nations unies.
Là, ce fut la débâcle
complète des pays menacés : ils étaient en petite minorité à l’Assemblée
générale, et à son Conseil de sécurité, ils étaient tributaires du veto d’un ou
de plusieurs de ses membres, ce qui ne manqua pas d’arriver. Le secrétaire
général de l’Organisation des Nations unies y alla de sa fameuse phrase
passe-partout : « Je suis profondément choqué, et j’élève les
objections les plus vives ». L’ONU s’avérait à la veille de rendre l’âme,
et de rejoindre la Société des Nations au cimetière des bonnes intentions.
Chacun pour soi.
Ce qui produisit le
résultat inévitable, le chacun pour soi, avec de petites alliances temporaires,
des petits groupes d’États
qui convinrent d’unir leurs informations, à défaut d’unir leurs ministères
respectifs de la Défense, du contre espionnage et de l’Intérieur. Les pays
cibles de cette agression d’une envergure sans précédent partaient perdants, et
le plan se poursuivit, quasiment au grand jour ! C’était la guerre, la
troisième guerre mondiale, et les pays agressés se laissaient attaquer sans
réagir autrement que par des discours, des critiques, des reproches mutuels.
Les partis politiques d’opposition en profitèrent pour démontrer que s’ils
avaient eu l’un des leurs à la tête de l’État, les choses n’en seraient pas arrivées à la
catastrophe nationale en vue. Il n’y avait plus de Roland de Roncevaux, de
Polonais venant à la rescousse de Vienne assiégée, comme lors de l’offensive
musulmane du Moyen-Âge.
Les religions, ultime refuge.
Les prêtres qui ne
s’enfuirent pas en Tasmanie, au Groenland, à Longyearbyen ou au Népal eurent la
joie de voir enfin leurs églises ou leurs temples remplis de fidèles, qui
prièrent, qui firent des dons somptueux en espèces, pour appeler chacun son
Dieu à la rescousse : en effet, seul un miracle pouvait désormais sauver
les populations non musulmanes d’une mort horrible, ou d’une conversion que de
nombreuses gens étaient d’ailleurs prêts à faire, « Paris vaut bien une
messe » leur aurait dit Henri IV. Mais cette affluence inquiétait les
médecins, car cela allait amplifier et accélérer la contagion.
Troisième partie, en Europe : l’arroseur arrosé.
L’héritage génétique des anticorps de la
peste bubonique.
Les terribles
hécatombes de la fin du XIVe siècle avaient laissé une partie de la
population européenne vivante, et vaccinée contre les bacilles de la peste
bubonique. C’en était une minorité, mais la descendance de cette minorité ne
souffrit que peu de l’épidémie. C’étaient surtout les personnes malades ou
handicapées qui en furent les victimes. Et tous ceux dont les ancêtres
n’avaient pas vécu en Europe durant cette période. En ce qui concernait le
virus de l’Ébola, les
laboratoires avaient fait merveille, et avaient produit les souches de vaccins
qui étaient suffisamment efficaces pour que les bacilles bien vivants répandus
par l’ennemi fussent neutralisés dans plus de quatre-vingt-dix cas sur cent.
Par contre, tous les immigrants dont les ancêtres n’avaient pas vécu en
l’Europe au XIVe siècle en furent, eux, victimes dans la proportion inverse.
D’aucuns des « vieux » européens crièrent au miracle, mais ce fut
l’exception, car les revues scientifiques publièrent les résultats des analyses
de laboratoires qui expliquaient leur survie. Leurs ancêtres les avaient
sauvés !
4e partie :
l’enquête, par la CIA et Interpol (Europol et Mossad exclus)
Les deux copines Natalia
Kryanova et Sandra Owen-Davies, Moira House, Eastbourne, A-levels AAA, gone to
MIT, histoire, antiquité et l’autre biologie. Appartement à Crans-Montana sur
Sierre, hôtel le Mandarin Oriental, restaurant le Sud. Rencontre avec un djihad
syrien, Omar Djoukaji, fils de Hassan, petit-fils du célèbre diplomate
Abdul-Rahman Djoukaji, d’Alep, ayant la diarrhée, homards, clé USB. Ski sur le
Golan avec le Druze, visite de Petra avec guide bédouin, autorisation du roi de
Jordanie Abdullah II
BNP-Paribas filiales offshore
Gex,
le Centre du Monde après la Gare de Perpignan (selon Salvator Dali, se moquant
un peu des Catalans français), 7 janvier 2015.
(Cette
signature contient un hyperlien qui ouvre un courriel adressé à l’auteur, en
cas de réclamations, d’erreurs ou de la victoire de l’I.S.)